Le COSI, Coordination Office for Scientific Information, soutient les établissements d'enseignement supérieur dans l'élaboration de stratégies dans le domaine de l'information scientifique. Lors d'un entretien avec Patrick Furrer, coordinateur de projet chez swissuniversities, nous apprenons comment les universités suisses et SWITCH travaillent ensemble dans ce domaine.
Je coordonne le programme d’information scientifique 2017-2020.
L’idée de créer COSI remonte à 2013, et consiste à accompagner les porteurs de projet et leurs institutions dans l’établissement d’un modèle économique pérenne pour les services qui résultent de leurs projets.
Le concept détaillé COSI a été soumise au SEFRI en décembre 2018 pour être inscrite dans le message FRI 2021-2024. Les missions principales, la gouvernance, les activités prévues et les ressources nécessaires font partie intégrante de cette proposition.
Il reste à préciser plusieurs détails plus opérationnels, notamment les services propres que COSI pourrait offrir aux hautes écoles, détails qui seront validés fin juin 2019 par le comité de pilotage du programme « Information Scientifique ».
SWITCH a été impliqué dès février 2018 dans la définition du concept détaillé. COSI étendra ainsi le mandat de SWITCH en y incluant des services d’information scientifique. La coopération s’est établie sur de très bonnes bases jusqu’ici.
COSI fonctionnera comme l’instance de coordination des services d’information scientifique pour l’ensemble de la communauté des hautes écoles en Suisse. La mission prévue de « soutien à la coordination stratégique », étendue aux services d’information scientifique et d’Open Science, impactera l’ensemble des activités de SWITCH. COSI aura ainsi permis de renforcer la collaboration et les positionnements respectifs de SWITCH et de swissuniversities. J’espère aussi qu’une grande majorité des projets P5 aboutisse à un service labellisé COSI, ce qui concrétisera le succès de COSI.
Je mentionnerais en premier lieu l’European Open Science Cloud, et plus généralement les feuilles de routes des infrastructures de recherche au niveau suisse et européen (ESFRI).
Parmi les thèmes que les recteurs souhaitent traiter ensemble au sein de swissuniversities, certains font l’objet de programmes avec du co-financement du SEFRI. Le programme actuel d’information scientifique que je coordonne en est un justement, ainsi que le prochain programme sur Open Science pour la période 2021-2024, en cours de préparation. Un nouveau programme « Digital Skills » vient par exemple aussi d’être lancé en 2019.
Je souhaite que SWITCH réussisse sa transition stratégique vers l’information scientifique et que COSI contribue à cette transition. Par ailleurs, au niveau de l’interopérabilité et de la collaboration au niveau international, j’attends de SWITCH qu’elle maintienne et développe encore son réseau international et se développe en un centre de référence international au niveau des services d’information scientifique, ce qui permettra de faire rayonner à l’extérieur des frontières de la Suisse l’ensemble du portfolio des services COSI.